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Kristen Stewart: “With every role, I feel like getting closer to myself”. [Exclusive Video]

Aquatic horror flick Underwater starring Kristen Stewart centers on a team of researchers that confront a “earthquakelike” that ends up being a deep-sea ocean monster. The movie hits theaters on January 10th. We met with Kristen Stewart in December for an exclusive video. She tells us all about this supernatural experience: “We throw the main character in the beginning of the movie into the worst nightmare you can possibly imagine.  The place where you work blows up when you are brushing your teeth. And where you work is actually at the bottom of the ocean. The movie was just claustrophobic. This movie is like about what it feels like to stare into darkness and not know what is going to happen to you and not really know what might exist in your reality”.

Charlie’s Angels, Underwater and Seberg where Kristen’s stars, have been released back to back those recent weeks. Does Kristen feel closer to a role and experience than another? “All of them feel personal in a way. I can’t step outside of myself completely when I act in movies. I feel like I actually try to get closer to myself” reveals the actress.

 Her wish for 2020? “There are so many questions marks, I don’t even know how to find a wish…”

Franck Ragaine

Kristen Stewart : « Lorsque je joue un rôle, c’est une façon de me rapprocher de moi-même  ».

A 29 ans, Kristen Stewart dont la carrière a pris un essor planétaire grâce à la saga Twilight, a construit une carrière singulière, fait de choix qui s’accordent à sa personnalité qui ne semble accepte que très peu les compromis. Elle est malgré tout à l’affiche de  Underwater  , la nouvelle mouture de :  Charlie’s Angels  et incarne parallèlement Jean Seberg dans :  Seberg .  Elle évoque son parcours atypique.

Comment s’est passé le tournage de ce film d’un point de vue physique car vous êtes la plupart du temps dans l’eau. Avec un casque sur la tête et en sous-vêtements ?

Il est vrai que tous les personnages du film font face aux pires de leurs cauchemars et cela dès le début du film. L’endroit où Norah , mon rôle, travaille, explose alors qu’elle est en train de se brosser les dents. Qui plus est ce lieu de travail se trouve être au fond de l’océan. Le film est donc planté dans un univers claustrophobique et tout ce que cela implique de terrifiant. Ce film met l’accent sur le fait d’avoir face à soi tout ce qu’il y a de plus sombre dans l’existence et sans savoir ce qui va vous arriver. Se confronter au pire et qui n’existe même pas dans votre réalité celle de vos habitudes et connaissances au quotidien !

Vous êtes à l’affiche de trois films qui sortent coupe sur coup : « Underwater » (8 janvier), Charlie’s Angels (25 décembre) et « Seberg ». Lequel vous tient le plus à cœur et vous est le plus personnel ?

Tous me sont personnels et il est difficile de me détacher d’eux pour les comparer. Lorsque j’interprète un rôle, c’est une façon pour moi de me rapprocher encore plus près de mes émotions et de ma propre personnalité. Aucun de ses films ne m’a vraiment éloigné de qui je suis réellement dans la vie !

 Vous êtes l’une des rares artistes à avoir une aura importante non seulement en tant qu’actrice mais également icone de la mode. De quelle manière les deux se complètent et interfèrent d’un point de vue artistique ?

De nombreux scénarios élaborés d’un point de vue historique ont comme point d’ancrage justement la mode. En tant qu’actrice je suis toujours à la recherche de l’expression authentique des sentiments d’un personnage. Et je ne fais aucune différence entre l’échange que j’ai avec un réalisateur ou un couturier. A chaque fois il faut matérialiser ces sentiments de manière physique. Ce sont deux arts différents mais qui naissent tous les deux d’une impulsion qui vient du même endroit.

Comment s’est passée votre collaboration avec Vincent Cassel. Parliez-vous plus français ou anglais ?

Nous avons eu pas mal de conversations c’est sûr mais plutôt en anglais je dois dire. Vincent c’est la quintessence…Je ne le connais pas si bien que ça mais dans ce film il est notre capitaine, le male dans toute sa splendeur. Il nous dit ait : « Mettez ces combinaisons. Elles ne vous conviennent pas mais ce n’est rien. Allez, on y va ! ». Mais ces combinaisons étaient si lourdes et encombrantes qu’elles nous tuaient littéralement ». Vraiment un dur, un leader…mais peut-être qu’il était complètement dans la peau de son personnage durant tout le tournage ?

 Et comment s’est déroulé le tournage de :   Charlie’s Angel’s ?

Nous nous sommes beaucoup amusés. Liz (Elizabeth Banks la réalisatrice) a beaucoup d’humour et a su me faire confiance pour que je puisse jouer cette carte également. Elle a fait un film aussi dingue que bien intentionné. L’image de ces filles avec lesquelles nous avons grandi, a sous son regard pris une autre dimension, elle les rend plus accessibles. Ces trois filles sont des amies, intelligentes et collaborent très bien ensemble !

Dans quelques semaines vous serez  à l’affiche d’un film plus intimiste :  Seberg  qui évoque l’existence de Jean Seberg ?

C’est après avoir vu :”A bout de souffle » que j’ai vraiment découvert l’actrice qu’était Jean Seberg. Ses prestations dans ses premiers films sont époustouflantes de vérité et d’authenticité. Elle avait une énergie débordante. J’ai souhaité à travers ce film faire revivre une partie de son existence peu connue et comme je suis fan d’elle, je suis devenue très protectrice par rapport a elle, son parcours, sa singularité. Elle a traversé de nombreuses épreuves…

Étiez-vous anxieuse de jouer ce rôle ?

J’étais très nerveuse à l’idée d’interpréter Jean Seberg. Il n’y a pas un jour ou je suis allée sur le plateau en me disant : « je me dois de donne le meilleur de moi-même ! ». Et a chaque fois qu’un évènement bizarre est survenu sur le tournage, comme un chat qui traverse une scène…on a ressenti comme une présence, et donc cela a amplifie la responsabilité qui nous était donnée.

Vous avez assisté à des phénomènes paranormaux durant ce tournage ?

Il s’est passé des choses qui n’avaient aucune explication logique. Et franchement j’ai immédiatement pensé que c’était la présence de Jean qui se manifestait. Nous les acteurs, nous ne faisons pas vraiment des films mais nous sommes en fait souvent à la recherche de fantômes…

Pouvez-vous revenir sur le sentiment que vous avez ressenti en recevant votre césar en France (2015) puisque vous êtes la première actrice américaine à avoir eu cet honneur ?

En fait c’est une longue cérémonie sans pauses publicitaires ….Et puis après seulement trente minutes, une de mes oreillettes qui faisait la traduction en anglais, s’est arrêtée de fonctionner donc ce ne fut pas évident pour moi de suivre. Heureusement j’étais assise à côté de Juliette Binoche pour qui j’ai une grande tendresse et qui compte beaucoup pour moi. Malgré tout on m’avait bien fait comprendre que je n’avais que très peu de chance de gagner car c’est une cérémonie française je ne suis pas française ! Autant dire que lorsque j’ai entendu mon nom, j’ai été très surprise. Mais plus que tout j’étais contente pour Olivier (Assayas)  en lisant son émotion dans ses yeux. D’ailleurs j’ai refait un film avec lui : « Personal  Shopper ».

Avez-vous le sentiment qu’il y ait eu un après : « Twilight » dans votre carrière ?

Je n’ai pas l’impression qu’il y ait eu un avant et un après : « Twilight » J’ai toujours continué entre chaque film de la saga à tourner des films très différents. Dans un sens ce fut une grande partie de ma vie puisque presque cinq ans, cela m’a apporté des opportunités mais ne m’a pas défini en tant qu’actrice.

Vous êtes connue depuis votre enfance. Comment gérez-vous cette célébrité ?

En sachant d’avance qu’il est impossible et pas nécessaire d’essayer de contrôler l’image que l’on a auprès du public. On ne peut pas maîtriser les impressions qu’ont les uns et les autres. Ce qui est difficile ce sont les moments que l’on vous vole. Je suis actrice donc il est certain que je me montre pour partager avec le public des émotions, des expériences. Mais lorsque cela est utilisé à mauvais escient et pas pour le meilleur, c’est difficile à vivre. Mais parallèlement je dois dire que l’on peut vite remettre les pendules à l’heure car nous avons les moyens de communiquer directement avec les réseaux sociaux donc cela facilite souvent les choses si on le souhaite. Mais je ne suis pas sur les réseaux sociaux…

Votre parcours est différent de la plupart. Comment l’analysez-vous ?

Je dois avouer que depuis l’âge de neuf ans, j’ai eu beaucoup, beaucoup  de chance de vivre des expériences aussi enrichissantes que stimulantes et ceci de manière continue et cela grâce  à une forme artistique ce qui est un privilège.

Un vœu pour 2020 ?

Que Dieu nous aide. Il y a tellement de points d’interrogation pour le futur..Je ne sais même pas par où commencer pour faire un vœu…

Franck Ragaine

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